Lorsque nous développons un projet graphique, la première étape est le « briefing », le moment où on récolte les informations sur le projet. Puis, à la suite de l’acceptation du devis, on commence la recherche de concept, une direction visuelle et la meilleure façon de transmettre le besoin de l’entreprise.
Qu’arrive-t-il entre le désir du client qui de son côté aimerait un visuel ou une icône particulière et notre avis en tant que professionnel qui vient à l’encontre de ce que le client propose ? Je crois que tout est une question de dosage, d’interprétation et surtout de communication. Si la demande est totalement inadéquate selon l’opinion du concepteur graphique, il est important qu’il fasse part de son inconfort à l’aide d’arguments solides, avec un langage que le client comprendra facilement tout en étant professionnel. Je vous donne un exemple : une notaire, propriétaire d’un bureau, qui souhaiterait avoir une fleur dans son logo. Comme ce domaine est directement lié à la droiture, la structure et la légalité, je ferais part de ces premiers arguments en soutenant que des formes plus structurées et sobres vont dégager une image beaucoup plus solide et de confiance. Aussi, je l’informerais qu’il est important que l’image liée à la profession soit cohérente avec celle-ci. Si nous mettons des fleurs, aussi talentueuse soit le ou la graphiste, peut-il y avoir danger de confusion, de mauvaise interprétation sur l’identité visuelle avec d’autres secteurs d’activités ?
Si par contre, la demande peut s’intégrer au visuel, mais pas tout à fait, il est important de tenir compte des besoins et des goûts du client. Être à l’écoute, tout en informant le client de notre signature artistique, notre style. Nous prenons donc en note l’élément à intégrer, mais qu’il se peut qu’il soit modifié ou diffère. Un bon exemple est si le client veut absolument avoir sa photo sur un élément graphique. Premièrement, nous espérons toujours que dans ces circonstances, la photo ai été prise par un professionnel …ouf… (disons que oui), dans ces conditions, je vais m’assurer que cet élément soit soutenu par un élément graphique et que si je n’ai pas le choix de négocier avec les deux côtés coupés des épaules, d’ajouter ici aussi un soutient visuel, idéalement, nous ne voulons pas qu’il soit juste mis dans un coin.
Puis, si l’élément graphique est bon, mais qu’il est possible de suggérer mieux, par minutie, je suggère et ce sera au client de trancher. Mon exemple est une belle photo de forets que j’ai reçus de ma cliente avec les textes pour un carton promotionnel. En lisant le texte, j’ai trouvé une meilleure image qui appuyait davantage celui-ci et qui avait un meilleur impact. Ma cliente était ravie du résultat.
Donc, en résumé, tissé de liens de confiance mutuels, promouvoir le travail d’équipe et suivre son intuition de professionnel tout en restant sensible aux besoins du client.
Virtual Private Server
mars 2, 2017 , 10:47
Il est meme frequent qu un client ou un prestataire reclame les fichiers sources. Et la, c est l image de l agence que le graphiste met en jeu.